La Fabrication Additive Métal

Avec l’impression en 3 dimensions, les spécialistes croient assister, à raison, à une nouvelle révolution industrielle et technologique. En peu de temps, les techniques et solutions d’impression 3D se sont développées à une vitesse exponentielle, offrant aux industriels des possibilités de production quasi infinies.

La fabrication additive, un terme encore peu connu il y a quelques années, a désormais pris une place prépondérante dans l’industrie actuelle. A ses débuts, l’impression 3D était principalement destinée au monde artisanal, et la production se cantonnait à des petites séries et/ou pièces uniques. L’évolution des méthodes et des technologies fait que nous sommes à l’apogée d’une véritable révolution industrielle. L’impression 3D est en train de s’installer durablement dans les entreprises et les centres de recherches. De nombreux secteurs d’activités ont ou commencent à l’adopter. Les plus grands groupes tels que Nike, Volkswagen, Airbus, HP investissent et placent la fabrication additive au cœur de leur processus de production. On parle désormais de l’industrie 4.0.

Aujourd’hui, le temps est un élément jouant un rôle majeur dans la croissance de l’impression 3D. Les imprimantes 3D sont dorénavant beaucoup plus rapides, les cadences de production ayant été multipliées par 10. C’est grâce à cette avancée que la fabrication additive s’intègre au cœur de la chaine de production : c’est le facteur clé qui bouleverse l’industrie.

Autre facteur important, les matériaux. Les imprimantes 3D dernière génération utilisent des matériaux inédits. Outre la traditionnelle résine, le métal, l’acier ou encore le chocolat ont fait leur apparition. Les imprimantes sont toujours plus puissantes et impriment des pièces toujours plus complexes, techniques, innovantes et légères.

La personnalisation est aussi un élément primordial. Grâce à la création numérique et à l’impression 3D, il est possible de produire des pièces sur mesure et à moindre coût. Les coûts, quant à eux, ont été divisés par 2. En effet, la production en série permet de réaliser des économies d’échelle, réduisant ainsi le coût unitaire des pièces, les rendant abordables pour les particuliers.

Pour vous donner un exemple concret, EAC vient d’investir dans une nouvelle usine intégrant la fabrication additive metal via le procédé du *Metal Binder Jetting (MBJ).
Les données recueillies sont sans appel :
• EAC peut désormais réagir rapidement aux délais de développement en passant de la conception numérique aux pièces imprimées en quelques jours au lieu de quelques semaines.
• EAC a pu augmenter sa production d’ornements métalliques pour le marché de la maroquinerie de 10 000 pièces par semaine à plus de 73 000 pièces par semaine.
• La création de plus de 110 600 petites pièces décoratives, telles que des ornements destinés aux articles de lingerie, peut désormais être finalisée en une semaine contre 2 semaines auparavant.
• Le temps nécessaire pour fabriquer et assembler des bijoux hautement personnalisés a été réduit de 250 heures pour permettre la création de 17 600 pièces individuelles par semaine, sans assemblage nécessaire.

Aujourd’hui de plus en plus de clients d’EAC s’intéressent à ce nouveau procédé de fabrication car les avantages énumérés précédemment sont indéniables : gain de temps, baisse des coûts, possibilité d’avoir des pièces toujours plus complexes, techniques, innovantes et légères.

La révolution industrielle est lancée… à suivre.


*En savoir plus sur la MBJ  https://www.cetim.fr/actualites/Fabrication-additive-MBJ-un-procede-plein-d-atouts/